Knock-in Festival, Moutier, le 8 juillet 2006
L'hommage au sol prévôtois
11 juillet 2006
03 juillet 2006
Petit action humanitaire en faveur des victimes du tremblement de terre de Java
Ce texte rend compte des résultats de notre petite action bénéfactrice pour les victimes du tremblement de terre de Jogjakarta en Indonésie. Grâce à Jesus et à Allah, j'ai réussi à réunir 1850 francs en dons. Les gens de Java remercient les gens de la Suisse de leur générosité!
Pour que l'aide soit acheminée au plus vite, l'argent a été envoyé par Western Union, dont les services ont coûté 80 francs. 1770 francs, soit 13 millions de roupies indonésiennes, ont pu être investis dans l'aide directe. A cet argent se sont ajoutés les dons de quelques personnes indonésiennes.
L'action humanitaire a été organisée par Pipin Dwi et menée avec une dizaine de ses amis de Jogjakarta. Pipin est née à Klaten, ville où une partie des biens ont été distribués. Plusieurs de ses amis ont subi la destruction totale ou partielle de leur maison lors du tremblement de terre.
Jogjakarta est une ville de 550'000 habitants située au centre de l'île de Java et considérée comme le centre culturel et universitaire de l'Indonésie. Près de Jogjakarta se trouvent le volcan Merapi, qui est entré en éruption il y a peu de temps, et les célèbres temples hindou et bouddhiste Prambanan et Borobudur. L'Indonésie est régulièrement en proie à des catastrophes naturelles, en particulier de nature sismique et volcanique, parce que son derrière repose en plein sur le point de rencontre entre les plaques tectoniques indo-australienne et asiatique. Ainsi, le tsunami de 2003 a frappé de plein fouet l'ouest de Sumatra. Sur Java, les catastrophes naturelles font beaucoup de victimes car l'île présente l'une des plus grandes densités démographiques au monde (il y a 120 millions de Javanais pour une surface grande comme trois fois la Suisse).
Le 27 mai à 5h54 du matin, à Java, la terre a tremblé pendant près d'une minute. Pour des gens qui vivent en beau milieu d'une plaque tectonique, comme nous en Suisse, il est difficile d'imaginer cette sensation. D'après Pipin, c'est un peu comme voyager dans un bus qui chemine sur une route très, très bosselée et qui n'a pas de suspension hydraulique (un bus en Inde, par exemple). L'épicentre du séisme se situait à quelque 25 kilomètres de Jogjakarta et a été mesuré à 6.3 sur l'échelle de Richter. La catastrophe a tué 6'000 personnes. Environ 1'500'000 personnes ont perdu leur domicile. Les nombreux villes et villages des alentours de Jogjakarta ont été durement touchés, en particulier les région de Bantul et de Klaten. Bien que la communauté internationale et les organisations humanitaires se soient rapidement mobilisés, l'aide n'a pu parvenir que relativement lentement aux victimes en raison des impasses logistiques inévitables dans ce genre de situations : routes bloquées, aéroport endommagé. Certains villages ont été dans un premier temps quelque peu oubliés par l'effort humanitaire. Les gens vivaient à même la rue, fouillaient dans les décombres et mendiaient pour trouver de quoi se nourrir.
On a pu les aider un petit peu.
Pipin s'est d'abord renseigné auprès d'organisations humanitaires pour savoir quels biens étaient prioritairement nécessaires aux personnes dans le besoin. Elle a ensuite obtenu un permis du gouvernement pour entrer dans la zone sinistrée (cette mesure était due aux pillages intempestif de convois humanitaires). L'argent une fois arrivé, une grande quantité de biens a été achetée et répartie dans des petits sacs à malice contenant chacun une ration familiale. Chaque sac contenait 4 kg de riz, quelques paquets de nouilles instantanées, du sucre, des livres d'école, des stylos, une couverture et un tapis. Du lait a été ajouté à la ration pour les familles avec poupons.
Comme vous le constatez, ce ne sont pas seulement des vivres qui ont été distribués. C'est qu'au moment de la distribution, la famine avait en partie été surmontée. Ainsi, on a acheté des couvertures pour tenir chaud aux familles qui vivent dehors (et qui devront, pour la plupart, attendre environ six mois pour avoir un toit sous lequel vivre), des tapis sur lesquels dormir (chaque tapis faisait un mètre sur deux) et des cahiers d'école vierges et des stylos pour les enfants.
Les sacs ont été embarqués dans deux voitures louées pour l'occasion et distribués dans les villages de Bantung, Watus, Pedan et Bayat (les trois derniers villages font partie de l'agglomération de Klaten). En tout, 250 familles ont reçu un sac d'aide.
Encore merci à vous tous, au nom des Indonésiens !
L'octopus, votre serviteur dévoué
Ce texte rend compte des résultats de notre petite action bénéfactrice pour les victimes du tremblement de terre de Jogjakarta en Indonésie. Grâce à Jesus et à Allah, j'ai réussi à réunir 1850 francs en dons. Les gens de Java remercient les gens de la Suisse de leur générosité!
Pour que l'aide soit acheminée au plus vite, l'argent a été envoyé par Western Union, dont les services ont coûté 80 francs. 1770 francs, soit 13 millions de roupies indonésiennes, ont pu être investis dans l'aide directe. A cet argent se sont ajoutés les dons de quelques personnes indonésiennes.
L'action humanitaire a été organisée par Pipin Dwi et menée avec une dizaine de ses amis de Jogjakarta. Pipin est née à Klaten, ville où une partie des biens ont été distribués. Plusieurs de ses amis ont subi la destruction totale ou partielle de leur maison lors du tremblement de terre.
Jogjakarta est une ville de 550'000 habitants située au centre de l'île de Java et considérée comme le centre culturel et universitaire de l'Indonésie. Près de Jogjakarta se trouvent le volcan Merapi, qui est entré en éruption il y a peu de temps, et les célèbres temples hindou et bouddhiste Prambanan et Borobudur. L'Indonésie est régulièrement en proie à des catastrophes naturelles, en particulier de nature sismique et volcanique, parce que son derrière repose en plein sur le point de rencontre entre les plaques tectoniques indo-australienne et asiatique. Ainsi, le tsunami de 2003 a frappé de plein fouet l'ouest de Sumatra. Sur Java, les catastrophes naturelles font beaucoup de victimes car l'île présente l'une des plus grandes densités démographiques au monde (il y a 120 millions de Javanais pour une surface grande comme trois fois la Suisse).
Le 27 mai à 5h54 du matin, à Java, la terre a tremblé pendant près d'une minute. Pour des gens qui vivent en beau milieu d'une plaque tectonique, comme nous en Suisse, il est difficile d'imaginer cette sensation. D'après Pipin, c'est un peu comme voyager dans un bus qui chemine sur une route très, très bosselée et qui n'a pas de suspension hydraulique (un bus en Inde, par exemple). L'épicentre du séisme se situait à quelque 25 kilomètres de Jogjakarta et a été mesuré à 6.3 sur l'échelle de Richter. La catastrophe a tué 6'000 personnes. Environ 1'500'000 personnes ont perdu leur domicile. Les nombreux villes et villages des alentours de Jogjakarta ont été durement touchés, en particulier les région de Bantul et de Klaten. Bien que la communauté internationale et les organisations humanitaires se soient rapidement mobilisés, l'aide n'a pu parvenir que relativement lentement aux victimes en raison des impasses logistiques inévitables dans ce genre de situations : routes bloquées, aéroport endommagé. Certains villages ont été dans un premier temps quelque peu oubliés par l'effort humanitaire. Les gens vivaient à même la rue, fouillaient dans les décombres et mendiaient pour trouver de quoi se nourrir.
On a pu les aider un petit peu.
Pipin s'est d'abord renseigné auprès d'organisations humanitaires pour savoir quels biens étaient prioritairement nécessaires aux personnes dans le besoin. Elle a ensuite obtenu un permis du gouvernement pour entrer dans la zone sinistrée (cette mesure était due aux pillages intempestif de convois humanitaires). L'argent une fois arrivé, une grande quantité de biens a été achetée et répartie dans des petits sacs à malice contenant chacun une ration familiale. Chaque sac contenait 4 kg de riz, quelques paquets de nouilles instantanées, du sucre, des livres d'école, des stylos, une couverture et un tapis. Du lait a été ajouté à la ration pour les familles avec poupons.
Comme vous le constatez, ce ne sont pas seulement des vivres qui ont été distribués. C'est qu'au moment de la distribution, la famine avait en partie été surmontée. Ainsi, on a acheté des couvertures pour tenir chaud aux familles qui vivent dehors (et qui devront, pour la plupart, attendre environ six mois pour avoir un toit sous lequel vivre), des tapis sur lesquels dormir (chaque tapis faisait un mètre sur deux) et des cahiers d'école vierges et des stylos pour les enfants.
Les sacs ont été embarqués dans deux voitures louées pour l'occasion et distribués dans les villages de Bantung, Watus, Pedan et Bayat (les trois derniers villages font partie de l'agglomération de Klaten). En tout, 250 familles ont reçu un sac d'aide.
Encore merci à vous tous, au nom des Indonésiens !
L'octopus, votre serviteur dévoué
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