30 septembre 2005



La Rue

La Rue indienne est indescriptible. Il faut pourtant bien que je tente de vous la decrire!

C’est dans la Rue que l’Inde montre son visage le plus fascinant, celui d’une incroyable diversite. J’ai d’abord ete completement abasourdi par le vacarme et le chaos qui regnent dans Delhi. Mais l’etonnement laisse rapidement place a la fascination et la curiosite. On observe le manege des 36 sortes de vehicules qui se frolent et se touchent constamment et qui repoussent les humains, les vaches et les clebs devant eux (au fait je viens d’arriver a Jaipur ou les chameaux et les chevres viennent s’ajouter a la faune citadine). La foule elle-meme est incroyablement diverse, entre les mille costumes, coiffures, couleurs de peau et d’etoffes qui representent des origines et des religions differentes. Et dans le centre de Delhi, on a jamais personne a 1m devant soi, et on doit constamment s’ecarter devant un quelconque vehicule arrivant de derriere ou de devant en klaxonnant a tue-tete. Les vehicules eux-memes forment un peuple disparate: rickshaws a cycle et rickshaws a moteur, voitures, bus multicolores, charrettes tirees par des zebu, scooters, motos, bicyclettes et enormes brouettes poussees par des bras bronzes jusqu’aux os, par miliers, ils se bousculent dans un joyeux tintamarre!

Le soir a Delhi, je suis tombe dans un demi-sommeil hante de bruits de klaxons, de bruits et de cris… je crois que c’est le bruit du ventilateur au-dessus de mon lit qui nourrissait cette illusion d’y etre encore, dans le chaos de la Rue, sauf que dans le reve les visages moustachus et enturbannes etaient criards et absurdes. Mon Dieu.

La population des rues est cotoyee par un million de petites echoppes, presentant des marchandises de toutes sortes dans leur exuberance coloree. Quand je me suis promene en toussotant et en eternuant dans le marche des epices, je me suis vu transporte dans les Indes des legendes, dont revaient les europeens medievaux, regorgeant d’epices, de pierres precieuses et de tissus.

L’Inde est fabuleuse… en a peine deux jours, une multitude d’images et d’odeurs m'ont assailli, me laissant ebahi.

Aucun commentaire: